Nous vous proposons de découvrir l'ULM au travers des questions les plus fréquentes... |
1.
Qu'est-ce qui caractérise un ULM ? |
2.Faut-il
un brevet pour piloter un ULM ? |
3.Quelle
est la durée de la formation jusqu'à l'obtention du
brevet |
4.Un
pilote ULM peut-il voler où il veut ? |
5.Un
ULM peut-il décoller et atterrir n'importe où
? |
6.A
quelle altitude un ULM peut-il voler ? |
7.Que
se passe-t-il si le moteur s'arrête ? |
8.L'ULM
est-il moins sûr que les autres avions de tourisme
? |
======================================================= Retour Haut de Page 2. Faut-il un brevet pour piloter un ULM ? Oui, il faut être détenteur d'un brevet de pilote ULM, spécifique à chaque classe d'ULM, délivré par le Ministère des Transports à l'issue d'un examen qui comporte :
Une expérience supplémentaire, contrôlée par un test en vol, est nécessaire pour obtenir une ''autorisation d'emport de passager''. L'âge minimum requis est de 15 ans pour piloter, 18 ans pour être instructeur. Le brevet de pilote peut être obtenu selon une procédure simplifiée pour les personnes déjà titulaires de certains titres aéronautiques (brevet de pilote avion, planeur, hélicoptère ou autres...)
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======================================================= Retour Haut de Page 3. Quelle est la durée de la formation jusqu'à l'obtention du brevet ? Cette durée est variable selon la classe d'ULM... et la facilité d'apprentissage de l'élève pilote. A titre d'exemple, le programme de formation établi par la FFPLUM est de :
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======================================================= Retour Haut de Page 4. Un pilote ULM peut-il voler où il veut ? Comme tous les engins volants, un ULM est soumis aux 'Règles de Circulation Aérienne'. Il est de plus limité au mode dit de ''Vol à Vue''. Cela signifie qu'il ne peut voler que de jour (de 30' avant le lever du soleil, à 30' après le coucher du soleil), en dehors des nuages, avec une visibilité minimale définie par les réglements. Le pilote doit toujours avoir la vue du sol.
Toutes ces informations sont reportées sur les cartes aéronautiques que les pilotes doivent avoir à bord de leur appareil lorsqu'ils s'éloignent de leur base d'attache.
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======================================================= Retour Haut de Page 5. Un ULM peut-il décoller et atterrir n'importe où ? Contrairement aux avions, un ULM peut décoller et atterrir en dehors des aérodromes. C'est là l'un de ses principaux attraits.
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======================================================= Retour Haut de Page 6. A quelle altitude un ULM peut-il voler ? En dehors des procédures de décollage et atterrissage, la réglementation impose une hauteur minimum au dessus du sol, hors de tout obstacle artificiel ou rassemblement de personnes, de 500 pieds (env. 150 m). La nature des 'obstacles' survolés (usine, agglomération, rassemblement de personnes...) entraîne des hauteurs de survol minimum spécifiques. L'altitude maximum réglementaire est de 19 500 pieds (env. 5 950 m). Dans la pratique, le plafond dépend des qualités de la machine : plus on monte, moins l'air est dense, donc capable de 'porter' l'aéronef qui doit alors développer plus de puissance pour continuer à monter. Compte tenu de ses caractéristiques de puissance et de surface portante, il existe ainsi pour chaque appareil un 'plafond théorique', qui se situe souvent entre 4000 m et 5000 m, à partir duquel il ne monte plus. Cette limite est amplement suffisante pour notre forme d'aviation. La plupart des ULM évoluent entre 300m et 1500 m au dessus du sol, hauteur permettant de profiter au mieux du paysage.
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======================================================= Retour Haut de Page 7. Que se passe-t-il si le moteur s'arrête ? De par sa conception, l'ULM est un aéronef capable de planer. Par conséquent, si le moteur s'arrête, le pilote peut manoeuvrer son ULM pour le faire atterrir sur un terrain d'atterrissage improvisé (procédure appelée ''posé en campagne'' selon le langage officiel, ou ''aller aux vaches'' dans le langage des pilotes !). La panne moteur n'est nullement une cause d'accident en ULM. Cet aléa fait partie des incidents pouvant survenir à tout instant du vol. C'est la raison pour laquelle tout pilote, au cours de sa formation, apprend à poser son appareil moteur coupé. Par mesure de sécurité, un pilote doit conduire son vol de manière à être toujours à proximité d'un terrain permettant un atterrissage d'urgence, ce qui suppose en outre de voler à une hauteur de vol suffisante (300 à 500 m/sol minimum) pour pouvoir conduire cette manoeuvre avec le maximum de sécurité.
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======================================================= Retour Haut de Page 8. L'ULM est-il moins sûr que les autres avions de tourisme ? Toute forme de vol comporte une part de risque, quelle que soit l'aéronef sur lequel on vole. Le vol est une activité qui doit être pratiquée avec beaucoup de rigueur, en respectant scrupuleusement les règles en vigueur et en étant extrêmement attentif aux conditions météorologiques. Les statistiques montrent aujourd'hui que l'ULM n'est pas plus dangereux que les autres activités aéronautiques. Mais l'ULM souffre encore d'une image négative héritée des balbutiements et des approximations qui avaient cours au début des années 1980, alors que l'activité est maintenant parfaitement mature. Environ 90% du parc d'ULM est produit par des constructeurs professionnels qui maîtrisent parfaitement les règles de l'art. Un appareil moderne, qu'il soit de technologie ''tubes et toile'' ou ''composite'', s'il est correctement entretenu et utilisé selon les prescriptions de son constructeur, apporte un niveau de sécurité comparable à celui d'un avion léger. La faculté de pouvoir poser facilement un ULM (voir Paragraphe7) en fait un élément de sécurité supplémentaire. De même, la faible masse volante de l'ULM (450 Kg maximum) permet de l'&quiper d'un parachute de secours qui, en cas de grosse difficulté rendant l'appareil ingouvernable, pourra ramener au sol l'ensemble machine et équipage. L'analyse des causes d'accident les plus fréquentes montre que malheureusement, comme en matière de circulation routière, c'est souvent le comportement du pilote qui est en cause. Vols rasants, acrobaties, conditions météorologiques insuffisantes, fatigue... sont souvent à l'origine d'accidents qui pourraient être évités. ======================================================= Retour Haut de Page |